
Je vous Parle d'un Temps
Revue d'histoire et de mémoire
La revue "Je vous parle d'un temps..." est le fruit de l'atelier "Mémoire du pays beaunois" dirigé par Marc Sorlot. Le 14ème opus vient de sortir.

La revue n° 14 "L'année 1957" est en vente en librairie au prix de 13 € (98 pages)
Voici le quatorzième opus de notre revue annuelle, fruit d’une importante collecte d’informations et de l’envie de partager nos connaissances.
1957, encore une année difficile ! Une situation politique marquée par l’absence de majorité parlementaire, une crise financière et l’engrenage de la violence en Algérie que trois gouvernements successifs ne parviennent pas à enrayer. Après l'échec de la Communauté européenne de défense en 1954, les états membres de la Communauté européenne du Charbon et de l’acier (CECA) décident d’étendre leur coopération à l’ensemble des secteurs de l’économie en créant la Communauté économique européenne (CEE) et l’Euratom (communauté européenne de l’énergie atomique). Le dossier, instruit par le gouvernement Guy Mollet, est présenté à la ratification parlementaire par le gouvernement Bourgès-Maunoury en juillet 1957.
Alors que s’engage une course à l’espace entre l’URSS et les États-Unis d’Amérique, la France apparaît comme une puissance de second ordre. Sa politique algérienne est tellement critiquée que Roger Duchet, secrétaire général des Indépendants et Paysans, adresse une lettre ouverte au jeune sénateur Kennedy pour lui demander, de façon assez vive, de cesser de s’occuper des affaires françaises.
La vie littéraire est marquée par l’attribution du prix Nobel à Albert Camus, pied noir qui a appelé de ses vœux « la fin des noces sanglantes du terrorisme et de la répression » en Algérie. À défaut de pouvoir analyser toutes les publications et tous les films de l’année 1957, nous vous présentons par ailleurs La Loi, de Roger Vailland, prix Goncourt 1957 et La gloire de mon père de Marcel Pagnol, et, dans la rubrique cinématographique, nous gardons en mémoire Quand passent les cigognes, Le pont de la rivière Kwaï, Les sentiers de la gloire. Nous n’avons pas oublié les chansons de Gilbert Bécaud et de Guy Béart, ni la première victoire de Jacques Anquetil sur le Tour de France.
Les pages beaunoises témoignent de la transformation de la ville avec la mutation du marché couvert, la destruction du Kroumir et la construction de nouveaux logements. Nous soulignons par ailleurs l’intense activité culturelle de cette époque avec une mention particulière pour le rayonnement de la Compagnie Jacques Fornier et le retour à Beaune du festival des Nuits de Bourgogne.
La rubrique « glanes » présente une petite histoire du coq de l’Hôtel-Dieu, les « climats » d’Aloxe-Corton, la suite des souvenirs de Sylviane Lartois-Caillet et ceux de l’adolescence de Serge Gracias en Algérie.
Un grand merci à toutes les personnes qui ont contribué à la publication de ce nouvel opus et tout particulièrement aux personnels des archives municipales et de la bibliothèque municipale qui ont accompagné nos recherches, et à Michelle Greusard pour sa relecture attentive.
N’hésitez-pas à prendre contact pour nous confier vos souvenirs. Qu’il s’agisse de nos spectacles ou de cette revue, c’est le partage qui est au cœur de notre démarche.
Bonne lecture !
Marc Sorlot, président de l’association Pochette surprise, directeur de la revue